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Jérusalem céleste

La Jérusalem céleste désigne le terme pour parler du « Tabernacle de Dieu » et de la « Ville Sainte », décrite dans le livre de l’Apocalypse. Il s’agit d’un lieu terrestre idéal où toute l’humanité vivrait en harmonie et où régneraient la justice et la fraternité, la sagesse et la générosité, la paix et la prospérité comme une Utopie. Cette ville sainte est donc associée à la terre promise et à la reconstruction du Temple. Certes, la Jérusalem céleste ne doit pas nécessairement correspondre à la Jérusalem géographique. Mais, elle est souvent la Jérusalem actuelle, située au Moyen-Orient, la ville sainte depuis longtemps pour les trois grandes religions monothéistes : Judaïsme, Christianisme, et Islam.

Les prophéties bibliques annoncent que Jérusalem sera non seulement la future capitale des descendants des enfants d’Israël et du Royaume de Juda, mais aussi celle du monde entier. Car, la paix éternelle s’y installera.

L’Origine de la Jérusalem céleste

Étant une cité produite par l’œuvre divine, la Jérusalem céleste désigne un lieu terrestre idéal où toute l’humanité vivrait en harmonie et où régneraient la justice et la fraternité, la sagesse et la générosité, la paix et la prospérité. Elle est donc associée à la terre promise et à la reconstruction du Temple. La Jérusalem céleste provient, au sens original, de la tradition chrétienne. Bien que les prophètes de l’Ancien Testament, tels Isaïe, Ézéchiel, et Zacharie, aient déjà anticipé la cité idéale, l’expression de la Jérusalem nouvelle, en tant que telle, est apparue dès l’Apocalypse qui évoque l’eschatologie chrétienne.

Livre d’Isaïe

Le livre d’Isaïe couvre la période entre le VIIIe siècle av. J.-C. et le Ve siècle av. J.-C. (datation historique). Isaïe a envisagé la restauration de la ville nouvelle après la destruction du Premier Temple de Jérusalem.

« Malheureuse, battue de la tempête, sans consolation, voici que je coucherai tes pierres dans l’antimoine, et que je te fonderai sur des saphirs. Je ferai tes créneaux de rubis, tes portes d’escarboucles, et toute ton enceinte de pierres précieuses. » (Isaïe 54 : 11-12 )

« Tu seras affermie sur la justice ; loin de toi l’angoisse, car tu n’as rien à redouter ; la frayeur, car elle n’approchera pas de toi. » (Isaïe 54 : 14)

« On n’entendra plus parler de violence dans ton pays, de ravage ni de ruine dans tes frontières ; tu appelleras tes murailles : Salut, et tes portes : Louange. » (Isaïe 60 : 18)

Livre d’Ézéchiel

Le livre d’Ézéchiel couvre la période entre le VIe siècle av. J.-C. et le IIIe siècle av. J.-C. (datation historique). Ce livre décrit, de manière bien détaillée, comment le Temple doit être construit dans la cité idéale : sa mesure, sa décoration, ses chambres, ses portiques etc.

« Et voici les sorties de la ville : du côté du nord, on mesurera quatre mille cinq cents coudées. Les portes de la ville recevront les noms des tribus d’Israël. Trois portes au nord : la porte de Ruben, une ; la porte de Juda, une ; la porte de Lévi, une. Du côté de l’orient, il y aura quatre mille cinq cents coudées et trois portes : la porte de Joseph, une ; la porte de Benjamin, une ; la porte de Dan, une. Du côté du midi, on mesurera quatre mille cinq cents coudées et il y aura trois portes : la porte de Siméon, une ; la porte d’Issachar, une ; la porte de Zabulon, une. Du côté de l’occident, il y aura quatre mille cinq cents coudées et trois portes : la porte de Gad, une ; la porte d’Asher, une ; la porte de Nephtali, une. Périmètre total : dix-huit mille coudées. Et le nom de la ville sera désormais : “Yahvé (l’Eternel)-est-là”. » (Ézéchiel 48 :30-35)

Livre de Zacharie

Le livre de Zacharie couvre la période entre le IVe siècle av. J.-C. et le IIe siècle av. J.-C. (datation historique). Ce livre élargit l’idée du Temple d’Ézéchiel. Après la construction du Second Temple (516 av. J.-C.), il n’y avait pas de murs de fortification pour défendre la ville jusqu’en 445 avant J.-C. Dans ce contexte, le livre commence à mentionner le mur de feu pour protéger la ville et ses énormes populations.

« […] Jérusalem sera une ville ouverte, à cause de la multitude d’hommes et de bêtes qui seront au milieu d’elle. Je serai pour elle, dit l’Eternel, une muraille de feu tout autour, et je serai sa gloire au milieu d’elle. » (Zacharie 2 : 4-5)

Considérant que le livre de Zacharie couvre la période après la construction du Second Temple, la progression de la pensée sur la Jérusalem céleste est observée à travers le livre. Le livre d’Ézéchiel se focalise plutôt sur l’acte de l’homme sur la construction du Temple, mais celui de Zacharie change de focus vers l’intervention de Dieu à l’égard de la construction du Temple.

Jérusalem au sein des trois grandes religions monothéistes

Judaïsme

Jérusalem est un lieu primordial pour les Juifs. Elle était la ville de leurs grands prophètes, ainsi que la capitale du Royaume d’Israël sous le roi David et son fils Salomon. C’était un des moments les plus paisibles de son histoire. Jérusalem abritait aussi le Premier et le Second Temple au sein desquels le culte religieux s’est pratiqué jusqu’à leurs destructions, respectivement en 587 av. J.-C. par les Babyloniens, et en 70 après J.-C. par les Romains.

Les deux destructions ont eu pour conséquence la dispersion du peuple juif. Dès lors, le judaïsme évoque toujours un retour à Jérusalem, leur ville sainte. En réalité, le premier exil babylonien avait déjà conduit un premier retour des Juifs sur la terre promise, et à la construction du Second Temple. Après la destruction de ce dernier, les Juifs s’attachent plus intimement à Jérusalem. Par exemple, la « fille de Sion », une personnification de Jérusalem et de sa population dans le Tanakh, la Bible hébraïque, est transmise et enseignée de génération en génération. Ainsi que le Kotel ou bien Mur occidental dit Mur des Lamentations, est devenu un lieu de prières et de pèlerinages pour les Juifs.

James TISSOT (1836-1902), Reconstitution du temple d’Hérode, Angle sud-est, 1886-1894, Aquarelle opaque sur graphite sur papier vélin gris, ⓒBrooklyn Museum
Nicolas POUSSIN (1594-1665), La destruction du temple de Jérusalem, 1625-26, Huile sur toile, ⓒ Israel Museum

Jérusalem, d’après les textes saints des Juifs, c’est là que les Juifs attendent leur Messie, descendant du Roi David, qui va s’oindre en qualité du Roi d’Israël et s’asseoir sur le trône de David à Jérusalem. Lors de son arrivée, il va rassembler toutes les tribus d’Israël, résoudre les problèmes selon la Halakha (l’ensemble des lois juives), et enfin reconstruire le Saint-Temple à Jérusalem selon les motifs du livre d’Ezéchiel. Aujourd’hui, une éventuelle reconstruction du Temple, le Troisième Temple, peut-être la Jérusalem céleste, est promue par certains groupes du judaïsme.

Christianisme

Jérusalem est une ville unique au monde pour les Chrétiens. Car, d’une part, tous les parcours de Jésus s’attachent intimement à la ville, à partir de sa montée au Temple jusqu’à sa crucifixion et à sa résurrection. Jérusalem est le théâtre de la Passion du Christ. Il a pris son dernier repas dans le Jardin de Gethsémani, y a été crucifié et enterré sur le Golgotha, et y a réapparu enfin à ses disciples. D’autre part, c’est à Jérusalem que Jésus est monté au ciel et que les chrétiens attendent son retour au jour du Jugement Dernier. C’est Constantin 1er, premier empereur chrétien de l’Empire romain, qui a reconnu la ville en tant que lieu saint. Jérusalem, depuis lors, devient également une ville de pèlerinage pour les Chrétiens comme pour les Juifs. La conquête de Jérusalem par les croisés a renforcé la signification de la ville auprès des Chrétiens.

Jérusalem, Mont des Oliviers et Gethsémani (haut) Jérusalem, Jardin de Gethsémani (bas), P.Z. (Photochrome Zurich), Circa 1895, Photochrome, Vintage, 22,5 cm x 16,5 cm, © Collection Privée

Jérusalem céleste selon l’Apocalypse

Francisco de ZURBARAN (1598-1664), Apparition de l’apôtre Saint-Pierre à Saint-Pierre Nolasque, 1629, Huile sur toile (haut), La vision de Saint-Pierre Nolasque, 1629, Huile sur toile (bas), ⓒ Museo Nacional del Prado, Dist. RMN-GP

Pour les Chrétiens, la Jérusalem actuelle n’est pas la Jérusalem céleste comme ce que certains Juifs affirment aujourd’hui, parce que leur Jérusalem céleste se trouve au ciel. Ils sont encore dans l’attente de la Jérusalem céleste qui va arriver à la fin de notre monde. La grande partie des deux derniers chapitres du Livre de l’Apocalypse attribué à Jean l’Évangéliste aborde la Jérusalem céleste. Ce serait la ville sainte, la demeure de Dieu et un lieu spirituel où les fils et filles de Dieu vivront dans leur éternité.

« Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. »(Apoc 21 : 1- 4)

C’est un lieu où l’on se libère du péché, parce que les serviteurs de Dieu qui y seront avec nous auront la divinisation. Le texte indique que, pour y rester, il faut être pur et sans faute.

« Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit ; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. » (Apoc 22 : 3-5)

Description de la Jérusalem céleste selon l’Apocalypse

« Il s’agit manifestement d’une Jérusalem idéalisée, avec une géométrie parfaite où toutes les mesures se comptent en multiples de douze. [1] » Jean-Pierre PRÉVOST, spécialiste de l’Apocalypse

Saint-Jean a fait une description bien précise de ce lieu. C’est une ville de forme carrée et recouverte d’or. Elle est entourée par une grande et haute muraille de jaspe comportant les douze portes dorées et réparties pour chaque quatre points cardinaux. À savoir, elle est un lieu clos. Si l’on fait un focus vers ses douze portes, celles-ci sont accompagnées de douze anges. Leurs noms proviennent de douze tribus d’Israël. Le chiffre 12 est à considérer comme un chiffre important et parfait pour les Juifs et les Chrétiens. Le 12 est d’abord la racine carrée de 144 (carré parfait). Puis, il représente les 12 tribus d’Israël et 12 apôtres du Jésus.

« Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d’Israël : l’orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et à l’occident trois portes. La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l’agneau. » (Apoc 21 :12-14)

« La ville avait la forme d’un carré, et sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades ; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales. » (Apoc 21 :16)

« La muraille était construite en jaspe, et la ville était d’or pur, semblable à du verre pur. Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce. » (Apoc 21 :18-19)

Pour les Chrétiens, leur Seigneur va remplacer le Temple. Selon Saint-Jean, le vrai Temple est Jésus.

« Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’agneau. La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau. » (Apoc 21 :22-23)

Islam

Jérusalem est la troisième ville sainte d’Islam après La Mecque et Médine. Jérusalem est appelée en arabe al-Quds qui signifie originellement « La Sainte ». La ville est un lieu où le prophète Mahomet a vécu une expérience mystique : d’une part, son voyage nocturne (Isra), et d’autre part, son ascension au ciel (Miraj).

Mahomet a fait un voyage dans la nuit de La Mecque à Jérusalem, guidé par l’ange Gabriel sur le Bouraq, une créature surnaturelle. Après avoir visité le mur Occidental, il est monté dans les sept cieux à partir du Mont du Temple. Il a rencontré Adam au premier ciel, Jésus et Jean le Baptiste au second, Joseph fils de Jacob au troisième, Hénoch au quatrième, Aaron au cinquième, Moïse au sixième, et enfin, Abraham au septième. À la suite de sa rencontre avec Abraham, il a atteint sans Gabriel un lieu où Dieu reste. Mahomet a discuté avec lui sur le nombre de prière par jour.

Sultan Muhammad (1470-1555), L’ascension de Mahomet (1539-1543), Aquarelle opaque et encre sur papier, ⓒBritish Library

Le Coran ne mentionne pas explicitement ce voyage mystique, mais toute la tradition musulmane donne un fondement de son attachement à Jérusalem.

« Gloire à celui qui a fait voyager de nuit son serviteur de la Mosquée sacrée très éloignée dont nous avons béni l’enceinte, et ceci pour lui montrer certains de nos Signes. Dieu est celui qui entend et qui voit parfaitement. » (Coran, sourate 17, verset 1)

Bien que Jérusalem se place au troisième rang derrière La Mecque et Médine, son importance reste toujours attachée pour les Musulmans. C’est en 638, suite à la conquête de Jérusalem par le calife Umar (ou bien Omar), que flambeau est ravivé sur cette ville sainte chère au cœur des Musulmans. Durant le Moyen Âge, toutes les littératures islamiques glorifiaient Jérusalem : « la sainte maison de l’islam », « la résidence royale d’Allah ». « Venez à la ville du Sanctuaire, priez-y, car c’est le lieu de la Résurrection », etc.

Pour marquer la sacralité du Mont du Temple, lieu à partir duquel Mahomet est monté aux sept cieux et a rencontré Dieu lors de son Isra, le souverain omeyyade, Abd al-Malik a construit en 691 le Dôme du Rocher (souvent appelé Mosquée d’Omar). Selon Al-Bakri, géographe et historien de l’Hispanie musulmane au XIe siècle, lors de l’arrivée du calife Umar à Jérusalem en 638, les ruines du Temple avaient été utilisées comme dépotoir par les Chrétiens en suivant la prophétie de Jésus : la destruction du Temple. Le calife a ordonné le nettoyage de ce lieu et y a prié. Les Musulmans des premiers temps ont considéré cette mosquée comme leur temple céleste, une sorte de Jérusalem Céleste.

P.Z (Photochrome Zurich), Jérusalem, mosquée d’Omar, Circa 1890, Collection privée

Une ville utopique, Jérusalem céleste ?

À toutes les époques, lorsque les conditions de vie économique, politique, culturelle et religieuse d’une ville sont particulièrement agréables, on lui attribue le nom « Jérusalem Céleste », ce qui signifierait une sorte d’utopie. À titre d’exemple, Cordoue, Amsterdam, et enfin les États-Unis pour les protestants l’étaient. Aux XIIIe-XVe siècle, Juifs, Chrétiens et Musulmans vivaient en harmonie à Cordoue, située dans le sud de l’Espagne. Au XVIIe siècle, réfugiés juifs et chrétiens réformés vivaient dans la prospérité à Amsterdam. Enfin, les protestants ont participé à la fondation des États-Unis en espérant que cette terre serait, pour eux, une nouvelle Jérusalem. En outre, le désir d’atteindre le monde utopique, la Jérusalem Céleste, inspire toujours des artistes.

À ce stade, on peut réfléchir sur la question suivante : Jérusalem devient-elle aujourd’hui une ville utopique où toute l’humanité habite en harmonie comme les villes mentionnées ci-dessus et ce que la Bible a annoncé ?

Amsterdam, le temple des juifs, Vers 1700, Gravure, ⓒ mahJ
Henri MATISSE (1869-1954), Jérusalem céleste, 1948, Papiers gouachés, découpés et collés sur papier marouflé sur toile, 265,5 x 130 cm, ⓒ Centre Pompidou, dist. RMN-GP
Nabi Samuil

Nabi Samuil

Edgar HIRSHBEIN - Circa 1940
Jaffa Gate

Jaffa Gate

American Colony - XIXe siècle
Marchands de pain à Jérusalem

Marchands de pain à Jérusalem

P.Z. (Photochrome Zurich) - Circa 1895
Tailleur de pierre à Jérusalem

Tailleur de pierre à Jérusalem

P.Z. (Photochrome Zurich) - Circa 1890
Troisième station, Via Dolorosa

Troisième station, Via Dolorosa

Félix BONFILS - Circa 1885
Saint-Sépulcre

Saint-Sépulcre

Charles DELIUS - 1900
Intérieur de la Mosquée d’Omar

Intérieur de la Mosquée d’Omar

American Colony - XIXe siècle
Intérieur de la Mosquée d’Omar

Intérieur de la Mosquée d’Omar

American Colony - XIXe siècle
Intérieur de la mosquée d’Omar

Intérieur de la mosquée d’Omar

Les frères ZANGAKI - XIXe siècle
Jérusalem, la mosquée al-Aqsa

Jérusalem, la mosquée al-Aqsa

American Colony - XIXe siècle
Mur où les Juifs vont pleurer

Mur où les Juifs vont pleurer

Félix BONFILS - 1875
Kotel

Kotel

Paul GOLDMAN - 1950
Doves in the Western Wall

Doves in the Western Wall

David RUBINGER - 1972
Succot

Succot

Agence de presse WZPS - 1983
Jérusalem, la Porte dorée

Jérusalem, la Porte dorée

P.Z. (Photochrome Zurich) - Circa 1895
Le tombeau de la Vierge

Le tombeau de la Vierge

Les frères ZANGAKI - XIXe siècle
Vue générale de Jérusalem, prise du Mont Scopus

Vue générale de Jérusalem, prise du Mont Scopus

P.Z. (Photochrome Zurich) - Circa 1895
Jerusalem

Jerusalem

Paul GOLDMAN - 1950
Jérusalem

Jérusalem

David RUBINGER - 1977
Vallée de Josaphat

Vallée de Josaphat

Auguste SALZMANN - Circa 1853
Le cours de l’Église du Pater Noster

Le cours de l’Église du Pater Noster

Les frères ZANGAKI - XIXe siècle
Jerusalem day

Jerusalem day

Shuki KOOK - 1985
Orthodox Church

Orthodox Church

David RUBINGER - 1960
Vallée de Gihon, route de Bethléem

Vallée de Gihon, route de Bethléem

Félix BONFILS - XIXe siècle
Bethléem, tombeau de Rachel

Bethléem, tombeau de Rachel

P.Z. (Photochrome Zurich) - Circa 1895
Bethléem Intérieur de la Grotte de la Nativité

Bethléem Intérieur de la Grotte de la Nativité

Les frères ZANGAKI - XIXe siècle
Béthel, vue générale

Béthel, vue générale

P.Z. (Photochrome Zurich) - Circa 1895